Baignée de soleil, la Provence offre un terrain de jeu inépuisable. Elle nourrit mon imaginaire qu’elle rend aussi fertile que sa terre. L’humanité et Gaïa sont si intimement liées… Depuis mon installation dans le sud, je suis fascinée par la lumière et les paysages de Provence. Je m’en imprègne sans pour autant les immortaliser en tant que tels. Mes racines belges ont largement influencé la genèse de cette série puisque clair/obscur et surréalisme animent les grappes de raisin.
En provençal, ‘Pendilhada’ signifie ‘le raisin suspendu ou séché sur la plante’. Il est suspendu d’abord au cep de vigne, à un fil invisible ensuite lors de la prise de vue et, enfin, aux murs des lieux d’exposition. La boucle est bouclée ! Cette famille imaginaire, suspendue au fruit de mon inspiration, fait pétiller la vie et se dresser des personnages qui vous en feront voir des vertes et des bien mûres. Peut-être faut-il avoir un grain pour appréhender la symbiose entre la chair et les objets ou peut-être faut-il lâcher la grappe aux idées reçues ? Quoi qu’il en soit, je vous souhaite de vous délecter de la substance de ces personnifications ludiques et d’en rejeter les pépins !


































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